mardi 5 juin 2007

Silent Hill 2 (Masashi Tsuboyama, 2001)


Décidément, 2001 fut une très grande année pour l'univers du jeu vidéo.
Vous êtes James Suderland, homme d'âge moyen qui a reçu une lettre de sa défunte femme, lui demandant de la rejoindre dans "leur lieu à eux", à Silent Hill. Vous commencez donc le jeu sur une aire de repos et vous apprêtez à vous enfoncez dans cette petite ville sous un brouillard constant.
La saga Silent Hill est injustement comparée à celle des Resident Evil. Contrairement à cette dernière, l'univers de SH n'a rien à voir avec de l'action ou de la survie. Ici vous êtes seul face à... vous-même. Silent Hill est une image de l'esprit du personnage et les démons à combattre sont vos propres démons. Vous progresserez dans cet univers imaginé et torturé jusqu'à découvrir la réelle nature (et elle n'est pas héroïque) du personnage que vous incarnez.
Les métaphores dans ce jeu sont splendides, comme le brouillard, les portes qui vous sont fermées, les personnages qui sont une autre facette de votre personnalité ou encore la promenade seul dans une barque sur un lac ; et le scénario est très complexe et très élaboré.
A savoir que votre façon de progresser dans Silent Hill débouchera sur des fins scénaristiques différentes...
D'autre part, je ferais remarquer l'immense travail du son et de la musique d'Akira Yamaoka sur toute la saga. Ses sons nous ont terrifiés et ses musiques ont rendu les scènes cinématiques très jolies en plus de très bien réalisées.





1 commentaire:

Diesskay a dit…

J'ai jamais autant angoissé devant un tel bijou. Et puis, lorsque la vérité éclate - et de quelle manière - quel grand moment vidéoludique!