samedi 29 septembre 2007
Bloc Party - Silent Alarm (2004)
"Silent Alarm" est le premier album de ce groupe anglais mené par Kele Obereke. Il vous emmène de riffs déchaînés à des morceaux plus classiques, en passant par des balades magnifiques accompagnées d'une voix particulière, pour repartir sur des sons entraînants. Et surtout, l'écoute de cet album passe à une vitesse incroyable, et on se voit enchaîner les écoutes à la suite.
La batterie est géniale, la guitare solo encore plus, la basse imposante et la voix sublime le tout.
Tout est bon dans "Silent Alarm".
Note. 10/10
jeudi 27 septembre 2007
300 (Snyder, 2007)
Adaptation d'un Graphic Novel de Frank Miller (Ronin, Dark Knight, Sin City) pour beaucoup, peplum avec des belâtres en slip de cuir au corps huilés pour d'autres.
L'histoire est toute simple : l'Empire Perse s'étend sur toute l'Europe Antique, et l'avidité de son empereur lui fait désirer la petite cité-état qu'est Spartes. Sauf que ce crétin ne se doute pas qu'un spartiate n'est pas seulement un homme mais naît pour le combat et défend de grandes valeurs. Armé de celles-ci, d'une lance, d'une épée et de 299 hommes en slip, son roi s'en va en campagne à l'oppression. La bataille des Thermophyles (Hot Gates). Clairement "Je veux. - Non, tu n'auras pas!"
C'est brutal, raconter cette histoire d'une civilisation belliqueuse ne vivant que pour le combat en guerre contre un tyran dont le sacrifice humain est sa seule façon de parvenir à ses fins, cela ne peut être que très violent. Mais Frank Miller faisant partie des précurseurs du Graphic Novel, la violence n'est pas inutile. C'est une violence stylisée.
Mon avis : je ne pense pas que Snyder ait fait quoi que ce soit de bien à part vouloir adapter le comic. Les livres de Miller sont comme des story-boards, ce qui enlève beaucoup au crédit du réal, et l'esthétisme doit plus au montage, au son et à la photo.
C'est comme regarder une fresque.
Note. 9/10
Pour un éventuel achat du DVD, contentez-vous de la version simple, le Collector n'apportant rien d'intéressant à part un interview de 5mn de Frank Miller.
99 F - Jan Kounen (2007)
"This film is shit."
Jan Kounen est un homme sans talent. Il l'a prouvé auparavant dans ses réalisations et 99 F n'est que la somme de tous ses horreurs. Il a le don pour s'entourer de ce qui a de pire dans le cinéma français: il n'y a qu'à voir le montage réalisé par un étudiant en première année de BTS action commerciale. Le scénario insipide renvoit au matériau de base qui était malgré tout quand même un peu plus riche.
Mais le pire, c'est qu'il y a tout de même de bonnes idées... piquées d'autres films. La preuve, c'est que le réal lui-même en prend conscience et l'écrit (l'habillage façon catalogue où il est stipulé que Fincher l'avait déjà fait dans Fight Club). Là où on attend des sommités de connerie, c'est quand le réal, qui es pense génial car des sombres crétins liu offrent l'opportunité de commettre ses bouses, s'auto-cite et s'offre un rôle. De plus, comme pour justifier le fait qu'il est nul pour ceux qui s'en doutait, il se permet de faire du remplissage afin de permettre au métrage de faire un durée raisonnable: la scène du Kinder qui n'en finit pas, la fin dans la forêt, le trip à Miami, les redondances... Tiens, parlons-en. Prenant conscience qu'il s'adresse probablement à un public de retardés élevés à la pub, Kounen se croit malin en répétant toujours au minimum deux fois, une scène. Ou en illustrant la voix-off: "Marc s'est suicidé d'une balle dans la tête", alors parce qu'on a pas compris, il nous montre Marc se suicidé d'une balle dans la tête. "Marc et Sophie se sont tués.", idem. Ou nous expliquez que Duhler est un connard en nous montrant un connard et en disant: "Dulher est un connard." Et ça partout.
Tenté de faire une critique sur le monde publicitaire en utilisant un discours de cette pauvreté renvoie à la nullité même du discours et appuie une argumentation que Kounen a lui-même élaboré dans le film: le réalisateur est un âne qui ne comprend rien (cf. l'Italien).
Aimant se tirer une balle dans le pied constamment, il accumule les scènes qui ou désservent le propos ou annhilent les précédentes; il bousille lui-même le peu d'intérêt que son film avait en "relançant" le film par une idée qui n'en est pas une. Comment explique-t-il toute l'intro avec sa nouvelle fin? Voire tout ce qui précédait???
L'île aux fleurs faisait passer de manière plus intelligente et stylée un message similaire en seulement 13 minutes.
N'est pas Fincher, qui veut. Et si Kounen, à force de pompages, veut montrer qu'il est amoureux du cinéma, qu'il nous le prouve en arrêtant de faire des films.
0/10
Jan Kounen est un homme sans talent. Il l'a prouvé auparavant dans ses réalisations et 99 F n'est que la somme de tous ses horreurs. Il a le don pour s'entourer de ce qui a de pire dans le cinéma français: il n'y a qu'à voir le montage réalisé par un étudiant en première année de BTS action commerciale. Le scénario insipide renvoit au matériau de base qui était malgré tout quand même un peu plus riche.
Mais le pire, c'est qu'il y a tout de même de bonnes idées... piquées d'autres films. La preuve, c'est que le réal lui-même en prend conscience et l'écrit (l'habillage façon catalogue où il est stipulé que Fincher l'avait déjà fait dans Fight Club). Là où on attend des sommités de connerie, c'est quand le réal, qui es pense génial car des sombres crétins liu offrent l'opportunité de commettre ses bouses, s'auto-cite et s'offre un rôle. De plus, comme pour justifier le fait qu'il est nul pour ceux qui s'en doutait, il se permet de faire du remplissage afin de permettre au métrage de faire un durée raisonnable: la scène du Kinder qui n'en finit pas, la fin dans la forêt, le trip à Miami, les redondances... Tiens, parlons-en. Prenant conscience qu'il s'adresse probablement à un public de retardés élevés à la pub, Kounen se croit malin en répétant toujours au minimum deux fois, une scène. Ou en illustrant la voix-off: "Marc s'est suicidé d'une balle dans la tête", alors parce qu'on a pas compris, il nous montre Marc se suicidé d'une balle dans la tête. "Marc et Sophie se sont tués.", idem. Ou nous expliquez que Duhler est un connard en nous montrant un connard et en disant: "Dulher est un connard." Et ça partout.
Tenté de faire une critique sur le monde publicitaire en utilisant un discours de cette pauvreté renvoie à la nullité même du discours et appuie une argumentation que Kounen a lui-même élaboré dans le film: le réalisateur est un âne qui ne comprend rien (cf. l'Italien).
Aimant se tirer une balle dans le pied constamment, il accumule les scènes qui ou désservent le propos ou annhilent les précédentes; il bousille lui-même le peu d'intérêt que son film avait en "relançant" le film par une idée qui n'en est pas une. Comment explique-t-il toute l'intro avec sa nouvelle fin? Voire tout ce qui précédait???
L'île aux fleurs faisait passer de manière plus intelligente et stylée un message similaire en seulement 13 minutes.
N'est pas Fincher, qui veut. Et si Kounen, à force de pompages, veut montrer qu'il est amoureux du cinéma, qu'il nous le prouve en arrêtant de faire des films.
0/10
mercredi 26 septembre 2007
Peter Kitsch - L’ABC pour casser (1996)
Mais quel culot tu A
Oui j'en reste bouchée
Vraiment je suis laC
De me faire balaD
Pour te faire mes adiE
Je tacherai d'etre brF
Tu n'trouves pas qu'c'est un peu leG
Tout ce que tu me rabaH
Mettons les points sur les I
J'vois bien qu'tu mens tu rouJ
N'aggrave pas ton K
Je sais, l'amour est cruL
Mais ne me dit pas que tu m'M
Avec cette tete de Sue-HelN
Ton nez pousse comme PinocchiO
Et ca ne me fais plus triP
Juste une histoire de Q
Si on regarde en arriR
On a connu l'ivreS
Puis tu m'as filouT
Ah ca! Tu m'as bein U
Cette fois j'me casse, je m'en V
Juste le temps de démarrer la BMW
L'histoire est classée X
Va te faire voir chez les Y
Je signerai d'un Z
Bien-dire :
La discothèque de la fierté honteuse
One last day in Paris
Petit délire en rentrant chez moi hier soir. Vous me direz si par hasard ça ne vous fait pas penser à un clip des années 90 ;-)
mardi 25 septembre 2007
Mr. Scruff – Get A Move On (Keep It Unreal, 1999)
lundi 24 septembre 2007
Siobhan Donaghy - Ghosts (2007)
Très beau morceau de la dame, un air un peu Cocteau Twins, une ritournelle, une boucle vocale, un mélange délicieux qui nous rapproche des cieux.
A télécharger sur son MySpace!
Ghosts
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