mercredi 31 octobre 2007
L'alcool qui rend fou
L'absinthe est un alcool connu pour ses effets aphrodisiaques et, au dire de beaucoup d'artistes, d'inspiration. Elle est le fruit d'une macération ou alors d'une distillation (il y en a un qui fait plus mal...) de diverses plantes, notament de l'absinthe bien sûr, de fenouil ou de mélisse et encore de bien d'autres.
Or La Fée Verte a été interdite de production au début du XXe siècle pour son effet addictif, paraît-il, et la présence en trop grande quantité de certains produits.
Quasiment un siècle s'est écoulé depuis cette interdiction sans que les moeurs n'ait changées, même avec l'aide de la science démontrant des vertus plus thérapeutiques que nocives. Le problème est que l'interdiction fût soutenue par des viticulteurs et par un gouvernement n'arrivant pas à faire face à nombre d'artistes "inspirés". Mais les producteurs d'absinthe devant faire face à ce boycott, le Pastis et autres alcool y ressemblant sont arrivés, un genre d'absinthe de substitution si on veut.
Donc deux choses se présentent :
- se procurer de l'absinthe légalement mais à l'étranger (en Suisse il me semble) mais en quantités tellement grandes que l'on ne peut même pas concevoir boire tout cela en une vie; ou illégalement dans votre garage si vous aimez jouer avec les alambics.
- vous contenter de la liqueur d'absinthe bon marché et hideuse du supermarché ou de la station service du coin (quand on en trouve), avec un taux de sucre énorme et une quantité d'alcool diminuée de moitié.
Ou alors si vous êtes un veinard, regardez dans la cave de pépé, on y trouve des trucs impressionnants...
Maintenant, la dégustation. La classique et celle par laquelle on ne cherche pas à s'ennuyer : un verre et hop!
La seconde : déposer un morceau de sucre sur une cuillère aux allures de passoires au dessus du verre, y verser l'absinthe jusqu'à atteindre le niveau désiré dans le verre. Boire quand le morceau est totalement dissout.
A noter que l'alcool Hierbas s'en approche : herbe et anis, couleur verte et, ma foi, goût.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire