Si vous ne l'avez pas encore vu, louez-le, achetez-le, volez-le à votre meilleur pote, mais voyez-le!
Office Space, ou les joies du travail en cubicle. C'est une comédie. L'histoire en quelques mots, c'est un employé (Ron Livingston) qui décide un jour d'aller voir un hypnotiseur parce qu'au boulot ça ne va plus. Seulement l'hypnotiseur en question meurt d'une crise cardiaque avant de le réveiller à nouveau, ce qui laisse notre ami dans un état de zénitude plus que poussée. Cet état va le mener à dire ses 4 vérités à sa hiérarchie.
Ceci n'est qu'une partie de l'histoire; bien sûr plein d'autres détails attireront votre attention.
Voyez-le en VO, cela va de soi, ne serait-ce que pour Milton, l'employé aux cheveux gras (oui, celui de l'affiche) qui est attendrissant tellement il n'arrive pas à dire à son patron d'aller se faire f...
Milton Waddams: [talking on the phone] And I said, I don't care if they lay me off either, because I told, I told Bill that if they move my desk one more time, then, then I'm, I'm quitting, I'm going to quit. And, and I told Don too, because they've moved my desk four times already this year, and I used to be over by the window, and I could see the squirrels, and they were married, but then, they switched from the Swingline to the Boston stapler, but I kept my Swingline stapler because it didn't bind up as much, and I kept the staples for the Swingline stapler and it's not okay because if they take my stapler then I'll set the building on fire...
J'en reviens encore eux, mais c'est parce que ca m'ennuyerait que vous n'ayez pas au moins une de leur musique dans votre playlist. En plus du UNKLE en soiree passe bien, tout le monde s'accorde a dire que c'est un son que l'on entend rarement mais que l'on voudrait entendre plus souvent.
Sont donc plus que recommandes les 2 albums suivants:
Never, Never, Land (2004) avec le magnifique single "Reign"
Je sais d'avance que je vais me faire rentrer dedans avec ce titre. Mais on est vendredi et le week-end s'annonce festif. Alors pour accompagner la soirée, rien de tel que des titres électro au son bien tendance pour nous faire remuer. I'm A Freak de Fuck Offf n'est certainement pas le titre house le plus génial qui soit, cependant, il fonctionne très bien avec un whisky coca à la main. *** Fuck Offf - I'm A Freak
AIC est un groupe qui s'est formé à la fin des années 80's à Seattle, Washington. Donc bien entendu, rapprochement est vite fait avec le grunge. On y trouvait certes les longs cheveux sales et la voix cassée sur des morceaux lancinants et empreints d'une mélancolie dépressive ainsi que la tragédie qui va avec, mais personnellement, je ne leur trouve pas beaucoup de place dans cette catégorie. Plutôt du hard rock mêlant acoustique. Nutshell, bien qu'en version unplugged, est très fidèle à celle de l'EP Jar of Flies (par ailleurs conseillé).
Autant des fois on va dans des bars et les groupes qui passent sont franchement ennuyeux, autant quand on entend un talent on veut que tout le monde l'ecoute!!!
Après avoir perdu l'amour, une jeune femme (Norah Jones) voyage en Amérique et y rencontre des personnages excentriques et étranges. C'est une sorte de "road movie" très bien filmé, avec nostalgie et sensibilité. Le premier film en anglais par le grand réalisateur Hong Kongais, plus expressif que ses autres films. 9/10
Ah, les blonds californiens rockeurs des années 90. Surfant (hé hé) sur la vague punk rock grunge lancé par Nirvana et quelques autres, les groupes du genre ont accouché d'un titre et puis s'en sont allés avec la première marée. Ugly Kid Joe, c'était une pochette affreuse avec un gamin mal dessiné qui faisait un doigt à son public. On se laisse pousser les cheveux et on les remue en faisant des gestes trop cool avec les doigts!
Danielson a son univers à lui et sa voix bien reconnaissable. Mélange de folk et de musique barrée, ce titre est un bijou d'enthousiasme. ***** MySpace
APC est un groupe de rock alternatif aux tonalités proches du metal composé d'un beau petit monde : Maynard Keenan (également leader de Tool et du concept Puscifer), Billy Howerdel (qui a participé aux tournées de David Bowie, Smashing Pumpkins, Guns N' Roses et bien d'autres). Quant aux autres, ils étaient membres de groupes comme les Smashing Pumpkins ou NIN (entre autres) et multiplient les projets. Donc côté CV, ca va! Mer de Noms est un album écrit et composé par Howerdel et Keenan. Les noms en question sont des personnes que Keenan a connu. Les musiques dégagent une puissance qui sait s'arrêter à la frontière qui sépare le beau de l'inaudible, le rock survitaminé du metal bourru et linéaire. Le titre Judith (hommage à la mère de Keenan) est mis en images par... David Fincher.
Derrière cette traduction complètement mauvaise (et de ce côté, en France, on est habitué) se cache un recueil de nouvelles écrites par ce cinéaste et musicien. Son livre est plus accessible que son cinéma (au passage fort ennuyeux et très mal dirigé). Les nouvelles sont très drôles, les personnages tellement humains qu'ils en deviennent ridicules rendant le tout est très appréciable et divertissant. Allen montre à travers ses histoires la stupidité du monde moderne, de ses citoyens, eux, trop modernes, postmodernes et de leur mode de vie. Il maîtrise à merveille les hyperboles, les métaphores, les calembours, les pastiches, l'ironie au plus haut point et l'humour intelligent. On peut ne pas aimer son cinéma mais on ne peut nier que l'homme est remarquable par sa finesse d'esprit, son décalage et sa culture.
Wow, ça me fait revenir des années en arrière. Avec un son très 90s (vers 95), WFANFC sonne américain alors qu'ils sont anglais. Un peu comme du Radiohead en fait pour le côté expérimental. *** MySpace
Y a de ces petits jeux faits de rien et qui apportent une dose de fun incroyable! Doeo a un concept simple: faire disparaître ces maudits Doeo qui ont le chic d'apparaître n'importeoù! Ca se joue à la souris, en ne faisant rien d'autre que de glisser sur les Doeo.
La série des GTA est réputée pour sa qualité, la grande liberté de mouvements qu'elle offre, ses scénarios aux scènes hollywoodiennes, mais aussi pour son extrême violence (orale et physique). Chaque épisode d'un GTA est un grand évènement depuis la sortie de GTA 3, premier à être en 3D totale avec profondeur de champ conséquente et une liberté seulement limitée par l'eau et les airs. Depuis, ce défaut a été corrigé par les créateurs qui ont incrusté des bateaux et des aéronefs pour palier aux deux seuls éléments impraticables des autres épisodes. Rapidement pour ceux qui sont étrangers à GTA, vous pouvez prendre tout véhicule que vous désirez et rencontrez afin de vous balader au travers des îles (de plus en plus grandes au fur et à mesure des épisodes) et d'évoluer dans un scénario qui vous intégrera dans le milieu des mafias. Vous pouvez également parachever diverses missions secondaires comme jouer au pompier, au mac ou au taxi. D'autres bonus augmentant l'intérêt sont accessibles et varient en fonction de l'épisode. Chaque île de chaque GTA est programmée pour ressembler à une ville existant réellement : LA, NYC, San Fransisco, Las Vegas...
Vous êtes Niko Bellic, jeune serbe qui arrive à Liberty City pour vivre le rêve américain, bien que vous appreniez plus tard que la raison est toutz autre. Vous réalisez que votre cousin qui vous accueille n'a que des problèmes avec des gangs qui le font chanter et le rackettent. Vous commencerez à régler ses problèmes, et au fil de ces missions de nettoyage, vous vous ferez des "amis" au sein de différentes mafias, on vous fera également chanter et vous évoluerez dans le monde du crime organisé et incarnerez de plus en plus LE tueur à gage de la ville. Entre meurtres crapuleux, rendez-vous d'amoureux, services rendus amicalement, règlements de compte ou autres vols de voitures de luxe, Niko Bellic est néanmoins le personnage des GTA le plus humain et dont le comportement est presque totalement louable. Presque 4 années ont été nécessaires à la création de GTA IV et bien sûr ce qui attire l'oeil est l'évolution graphique tellement impressionnante que l'on ne s'attendait même pas atteindre ce niveau. Tous les détails de Liberty City sont soignés : l'usure des véhicules, les murs que l'on peut délabrer, les impacts de balles, les lumières, la profondeur de champ qui est telle que l'on voit tout la ville depuis ce qui ressemble à l'Empire State Building... Ce qui impressionne également sont toutes les nouveautés du jeu qui vont plus loin qu'une évolution graphique et qui donnent une vie au jeu et même à la ville : on prend le taxi, le métro, on peut faire des promenades grâce à différents véhicules frôlant le tourisme et poussant à définir GTA IV comme un jeu carte postale. Un nombre incalculables d'heures sera nécessaire pour ne serait-ce que prétendre connaître la ville, un autre nombre important pour finir l'histoire principale, et encore un autre auquel s'ajoute un acharnement particulier pour parcourir les bonus et autres secrets. Bien que l'histoire ne varie pas beaucoup de la trame habituelle des GTA, ce que l'on appréciera seront les évolutions du gameplay qui rendent les séquences de combats armés enfin jouables, faisant oublier cette sensation qu'elles ont été accomplies par chance. Tant d'autres choses sont à dire mais, en même temps, mieux vaut les parcourir soi-même... Tout ce que je peux dire pour conclure, c'est que dans GTA IV vous serez le personnage principal de plusieurs scènes mémorables et qui marqueront votre vie de joueur. Note : le jeu s'est vendu à 4,6 millions d'exemplaires dans le monde en une semaine!!!