mercredi 12 août 2009

Koyaanisqatsi (Reggio, 1982)


Premier film de la trilogie Qatsi, Koyaanisqatsi a, comme nous le définit la fin du film, plusieurs traductions : 'vie déséquilibrée', 'vie se désagrégeant', 'vie folle', 'vie désemparée', 'état de la vie qui appelle à un autre mode de vie'.
Après une introduction trop lente qui a certainement inspiré Yann Arthus Bertrand, on se laisse vite prendre par le rythme du montage et de la musique.
Libre à chacun d'y trouver son interprétation : l'influence de l'Homme sur la nature, de la nature sur l'Homme, le rapport et la dichotomie Homme/technologie, la technologie et ses effets sur la nature, la décadence du genre humain, sa force de destruction... Au-delà d'une simple interprétation, l'idée ici est de constater l'évolution du milieu dans lequel on vit, de montrer des faits à la fois sociaux et naturels.
On y voit que l'Homme est comme un étron sur un trottoir : c'est moche, ça sent pas bon mais on sait que c'est éphémère et que le globe s'en remettra.
L'Homme est auto-destructeur, un virus, une immondice au caractère hautement prévisible et grégaire.
Le film est, d'autre part, marqué par la bande originale de Philip Glass, minimaliste, synthétique qui fait penser à des bandes-son de Vangelis, Nyman, Martinez ou alors à celles qu'utilisaient Kubrick.
Pour les gamers, deux titres figurent dans GTA IV : Pruit Igoe et Prophecies.
Alors même si on s'ennuie un peu, vous pourrez faire la nique à ceux qui pensent que voir du Woody Allen fait d'eux des mecs intelligents rien qu'en leur expliquant le titre du film que vous venez de voir...

1 commentaire:

Diesskay a dit…

J'ai toujours essayé de mettre la main sur ce film mais pas moyen de le trouver.