vendredi 7 septembre 2007

A Bittersweet Life (Kim Jee-woon, 2005)


Le thème de la justice dans le cinéma asiatique est très intéressante dans le sens où elle représente le sentiment profond que l'on se fait de celle-ci. C'est à dire ne pas traîner la personne qui a fait du mal devant un tribunal comme dans le cinéma occidental, tout particulièrement américain. Si le méchant s'explique sans raison pendant 10 minutes en prenant en joue sa future victime, ici il se prend une batterie de téléphone dans le visage avant de pouvoir imaginer ce qu'il allait dire ensuite. En Asie, le credo est la causalité : à chaque crime vengeance personnelle d'égale violence voire plus grande.
Une sorte de bras droit d'un mafieux a en charge de surveiller la jeune maîtresse de ce dernier afin de confirmer ses soupçons quant à l'infidelité de la jeune demoiselle. Le bras droit découvre qu'effectivement la femme a un autre amant mais décide de ne rien dire. Le mafieux apprend le manque de loyauté que son fidèle a eu à son égard et décide de le tuer après longue et douloureuse torture. La victime parvient à s'échapper et entame sa vengeance.

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